Pierre Olivier, Business Solution Architect chez Mirakl : un alumni engagé dans la transformation digitale
Ce que j’en retiens
Au fil de cet échange avec Pierre Olivier, j’ai été touchée par la sincérité et la profondeur de son témoignage. Sa capacité à prendre du recul sur les moments forts de son parcours chez PwC, tout comme son enthousiasme pour les enjeux actuels chez Mirakl, illustrent une trajectoire faite de curiosité, d’ambition et de plaisir à transformer les organisations. J’ai particulièrement apprécié sa transparence sur les apprentissages, les doutes et les conseils qu’il partage avec générosité. Je le remercie chaleureusement pour sa disponibilité et la richesse de ses réponses, qui, je l’espère, inspireront tous les alumni et les nouveaux arrivants chez PwC.
— Catherine
Vous étiez consultant chez PwC, plus particulièrement dans les secteurs de l’énergie et des transports, parlez-nous de votre expérience. Quelles compétences clés y avez-vous développées ?
J’ai passé un peu moins de trois ans chez PwC, au sein du département Operational Support, principalement sur deux missions : l’une chez la DSI d’un gestionnaire de réseau d’électricité et l’autre auprès d’un logisticien industriel français à l’international. Chez le premier client, j’ai intégré une équipe de contrôle de gestion où le travail était très spécifique, orienté back office. Ce qui m’a marqué, c’est la nécessité d’automatiser des processus très manuels. J’ai été encouragé par mon manager, Arnaud Roulland, et les membres de l’équipe à simplifier et optimiser les tâches, ce qui m’a permis de développer une vraie autonomie et une capacité à questionner et à échanger intellectuellement. J’ai pu automatiser des tâches qui prenaient plusieurs jours, les ramenant à quelques heures. Chez le second client, j’ai travaillé en autonomie sur la mise en place de fichiers de suivi et de transformation, au plus près du terrain industriel. Cela m’a permis de relativiser l’impact de nos actions et de comprendre le sens concret de notre travail.
Y a-t-il un souvenir ou un moment marquant que vous associez particulièrement à vos années chez PwC ?
Je garde en mémoire une période où l’équipe a traversé des moments de tension, qui ont été l’occasion d’apprendre à gérer les situations complexes et à observer la manière dont les managers apportaient des solutions. Ces expériences, ont développé ma capacité à prendre du recul et à trouver des réponses adaptées, tout en gardant le sens du collectif. Même si ce n’était pas toujours facile, cela m’a permis de comprendre l’importance de la gestion humaine dans le travail en équipe.
Aujourd’hui, en tant que Business Solution Architect chez MIRAKL, quels sont les défis que vous relevez au quotidien et en quoi votre parcours antérieur vous y aide-t-il ?
Je suis aujourd’hui en charge de l’automatisation et de la transformation des process des équipes juridiques, financières et de ressources humaines, ce qui implique une refonte des processus, des outils et des méthodes de communication et la mise en place d’outils d’IA. Mon quotidien est rythmé par la communication et la transformation. Je dois veiller à ce que chacun sache ce qu’il doit faire, à structurer les besoins, à automatiser les processus et suivre les projets en cours. J’utilise la méthode Scrum pour organiser les tâches et structurer les données, notamment via des fichiers Excel bien conçus. Mon expérience chez PwC m’a donné une méthodologie, une façon de réagir et d’être, qui me permettent d’assumer des responsabilités transverses et d’accompagner la transformation digitale.
Le lien avec la communauté PwC est-il toujours présent dans votre vie professionnelle ou personnelle ?
J’ai malheureusement perdu le contact avec la plupart de mes anciens collègues, principalement parce que j’ai passé plus de temps chez nos clients qu’au bureau et que la vie a suivi son cours. Je garde cependant un excellent souvenir de cette première expérience et je suis heureux de pouvoir partager mon parcours avec la communauté, notamment à travers ce témoignage. Je reste volontaire pour participer à des initiatives alumni car je pense que le réseau est important et que c’est une bonne occasion de reconnecter.
Quel regard portez-vous sur votre évolution depuis PwC, et quels conseils donneriez-vous à un alumni qui envisage une trajectoire similaire ?
Je ne serais pas arrivé là où je suis sans PwC. Le syndrome de l’imposteur, on l’a tous, surtout dans des postes de transformation où il faut jongler entre finance, IT et actualités. Mon conseil : il faut oser, ne pas se laisser freiner par le doute, et se rappeler que si le poste existe, quelqu’un doit le faire – autant que ce soit vous ! Il faut accepter de ne pas tout savoir et avancer.
Si vous deviez résumer votre parcours en trois mots, lesquels choisiriez-vous ?
Il faut s’accrocher, rester modeste et parfois accepter de faire des tâches qui ne semblent pas à la hauteur de son diplôme ou de ses ambitions. L’important, c’est d’avancer, de rester curieux et de profiter de l’apprentissage. Chaque expérience est bonne à prendre et contribue à la progression.
Si vous deviez résumer votre parcours en trois mots, lesquels choisiriez-vous ?
Ambitieux – J’ai relevé des défis sans savoir exactement où j’allais, que ce soit chez Blackline ou Mirakl. Curieux – J’ai toujours cherché à comprendre, à évoluer et à découvrir de nouvelles façons de faire. Fun – J’aime mener des transformations digitales, c’est ce qui me motive et me rend fier.
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